En gestation depuis le début des années 1980, le
transfert de 90 000 personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) de
l’éducation nationale vers les collectivités locales, élaboré en 2004 dans le
cadre du deuxième acte de la décentralisation, a valeur de réforme réussie.
Un transfert d’ampleur vite oublié. À l’heure où le
Président Macron souhaite renforcer la gestion RH de proximité des agents dans
la fonction publique, le transfert de près de 100 000 personnels
techniciens, ouvriers et de service (TOS) de l’éducation nationale opéré en
2004, dans le cadre du deuxième volet de la décentralisation poussé par le
Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, apparaît comme un cas
d’école*...  
* Tout va pour le mieux
dans le meilleur des mondes ! ?...
C'est ce que l'on
peut penser à la lecture de cet article !
Qu'en est-il vraiment ?
Ce qui est dit dans cet article était et est sans doute encore vrai dans de nombreuses collectivités.
Mais il apparaît que dans de nombreux endroits la situation s'est dégradée au fil du temps...
Pour preuve, les nombreux conflits qui naissent entre agents et
employeurs; en particulier dans les grandes régions après les fusions
où les DRH en profitent pour réduire le nombre d'emplois, ou encore
revoir à la baisse les régimes indemnitaires.
Un peu partout, au prétexte des baisses des dotations de l'Etat, la gestion des personnels se durcit.
À l'UNSA Territoriaux
Un groupe de travail dont les conclusions ont été présentées lors du
dernier Conseil fédéral, a mis en évidence les plus importantes
difficultées rencontrées par les ATTEE dans l'exercice de leurs métiers
et missions.
Qu'en est-il au Conseil régional de Bretagne ?
Suite aux CAP du 27 novembre
dernier, nous sommes aujourd'hui sollicités par de nombreux collègues
qui jugent anormal de ne pas avoir bénéficié de promotion.
En effet, la Collectivité n'a pas pris en compte le vote unanime des organisations syndicales contre la détermination du taux de promotion pour 2017 lors du CT du 29 septembre !
Toujours lors de ce CT, l'avis des membres étaient sollicité concernant un projet de suppression progressive de l'allocation pour les agents en situation de handicap.
Cette proposition était pour nous, bien évidemment, inacceptable et,
avec une large majorité des autres organisations syndicales, nous avons voté contre. Elle a néanmoins été adopté à la majorité puisque une organisation syndicale s'est abstenue !...
On voit bien que notre collectivité, comme les autres cherche des moyens de réduction des dépenses.
Dans le
Public comme dans le Privé, il n'y a sans doute pas d'autres économies
à faire que celle de réduire la masse salariale !!!...
|